Bien que les scooters soient de plus en plus utilisés, en fait ils sont en constante augmentation depuis 2016, malheureusement, leur utilisation est à l’origine de nombreux accidents. Quelle indemnisation pour les dommages physiques et matériels subis par les victimes sur les scooters électriques et autres équipements de transport personnel (ETP) ?
Avant d’examiner la question de l’indemnisation, il convient de se pencher sur le régime juridique applicable. À l’heure actuelle, la législation sur la circulation des scooters présente un certain flou. Actuellement, les utilisateurs de PDC non motorisés (scooters, patins à roulettes, skateboards) sont assimilés à des piétons selon l’article R. 412 – 34 du Code de la circulation routière et peuvent donc circuler sur les trottoirs et autres espaces piétonniers. D’autre part, ils ne peuvent pas se trouver sur la route entre les voitures et les motocyclettes.
Indemnisation des victimes : quelques infos à retenir !
Indemnisation des victimes d’accidents impliquant des scooters ou d’autres équipements de transport personnel non motorisés (ETP)
Le fait que la jurisprudence actuelle les assimile aux piétons, implique que le régime de protection de la loi du 5 juillet 1985, dite loi Badinter sur les accidents, leur est applicable. Par conséquent, si vous êtes victime d’un accident de la circulation à bord d’un véhicule non motorisé et qu’un autre véhicule est impliqué, le conducteur de ce véhicule doit supporter tous les dommages matériels et physiques.
Indemnisation des victimes d’accidents impliquant des scooters ou d’autres équipements de transport personnel motorisés (PPT)
En France, les scooters électriques et autres gyropodes (segway, monocycles, skateboards, hoverboards…) non homologués pour la circulation routière n’appartiennent à aucune des catégories de véhicules définies dans le code de la route et leur circulation dans l’espace public n’est donc pas, à l’heure actuelle, clairement réglementée.
Le cas des scooters électriques homologués.
Le scooter électrique sera qualifié d’homologué, qui, par construction, peut dépasser 25 km/h. Si tel est le cas, il est autorisé à circuler sur la route à condition qu’une déclaration ait été faite à la préfecture et qu’un numéro d’identification ait été attribué.
Le cas des scooters électriques non homologués
Le régime juridique applicable aux scooters électriques, Segways et autres hoverboards non immatriculés pour une utilisation sur la route n’est pas clairement défini par la loi. Cela concerne les équipements dont la vitesse ne dépasse pas 25 km/h.
A partir de 6 km/h, la jurisprudence assimile ces nouveaux véhicules électriques individuels (NVEI) à des véhicules motorisés. Cependant, la circulation de ces EDP électriques n’est pas tolérée dans la rue : ils sont destinés à être utilisés dans un espace privé ou fermé à la circulation. En d’autres termes, la loi interdit leur circulation sur le trottoir et la route. Le code de la route ne permet pas non plus de les utiliser sur les pistes cyclables. Cependant, dans ce vide juridique, leur présence est plus ou moins tolérée sur ces routes en dessous de 25 km/h. Un projet de loi, actuellement en discussion dans les assemblées législatives, devrait leur permettre de rouler sur les pistes cyclables.
Comment obtenir une indemnisation en cas d’accident avec un EDP (scooter, scooter électrique, patins, segway, monocycle, hoverboard, skateboard…) ?
Étant donné l’absence de sécurité juridique quant au régime juridique applicable à ces DEP, les assureurs adoptent des positions différentes en ce qui concerne le régime d’indemnisation en cas d’accident de la circulation.
Pour certains, la garantie de responsabilité incluse dans les contrats d’assurance habitation couvre tous les dommages accidentels de la vie quotidienne.
D’autres estiment que, si la vitesse maximale de la machine en cause dépasse 6 km/h, il s’agit d’un véhicule à moteur, soumis à l’assurance obligatoire ; en d’autres termes, les conducteurs, sauf s’ils disposent d’une assurance spécifique, ne sont pas garantis.
Lorsque le conducteur de l’EDP est heurté par un autre véhicule à moteur (voiture, moto par exemple…), en principe, l’assureur des véhicules impliqués dans l’accident doit indemniser tous les dommages et blessures de la victime de l’accident.
Dans la pratique, cependant, les victimes d’accidents sont confrontées à des difficultés croissantes et à des refus de faire valoir leur droit à l’indemnisation. Dans ce cas, il est nécessaire d’aller au tribunal.
Dans tous les cas, il est très utile et parfois essentiel de demander l’aide d’un conseiller compétent en matière de dommages corporels afin d’obtenir une indemnisation équitable pour les préjudices subis…
Par conséquent, si vous avez besoin d’un avocat parlant espagnol, spécialisé dans le droit des victimes et les dommages corporels, dans n’importe quelle région de France, on dispose d’un réseau d’avocats dans toutes les régions de France, notamment à Bordeaux – Bordeaux, Bayonne – Bayonne, Pau, Perpignan – Perpignan, Lyon, Marseille – Marseille, Nice – Nice, Nantes, Toulouse – Toulouse, n’hésitez pas à nous contacter, sans aucun engagement.
Cet article a été préparé à titre d’information uniquement. Il ne remplace pas un conseil juridique axé sur des circonstances particulières. Vous ne devez pas entreprendre ou vous abstenir d’entreprendre une action en justice sur la base des informations contenues sans avoir au préalable demandé un avis professionnel et individualisé fondé sur votre propre situation. L’engagement d’un avocat est une décision importante qui ne doit pas se fonder uniquement sur des annonces.
Victime d’un accident de moto, sachez que la loi Badinter, sauf exception, s’applique à votre situation. En votre qualité de victime d’accident de la route vous êtes donc protégé par les délais de proposition d’indemnisation, délais imposés par la loi aux compagnies d’assurance chaque fois qu’il est question d’indemnisation des accidents de la route.
On sait que les motards, les cyclistes – et plus généralement les pratiquants de deux roues – sont plus que tout autre usager de la route exposés à des collisions violentes, à des chocs frontaux qui donnent lieu à des traumatismes lourds, à des dommages corporels risquant d’avoir des conséquences lourdes sur leur avenir. Les statistiques de la sécurité routière en témoignent :
l’accident de moto (et accidents sur deux roues) est très fréquemment destructeur, entraîne couramment des paralysies, tétraplégies, hémiplégies, déficits moteurs ou pathologies lourdes liées par exemple à un traumatisme crânien ou, couramment, à l’atteinte de la colonne vertébrale. L’indemnisation de l’accident de moto fera donc l’objet d’une étude analyse poussée intégrant de très nombreux paramètres qu’il conviendra d’évaluer efficacement.
Tout conducteur de deux-roues s’expose quotidiennement aux dangers de la route. Plus léger et discret qu’une voiture, une moto ou un scooter peut rapidement être l’objet d’un accident si le conducteur ne se montre pas attentif. En tant qu’usager d’un deux-roues, il est donc normal de se poser des questions sur l’indemnisation envisageable en cas d’accident de la route. Nous faisons le point pour vous.
Indemnisation des dommages matériels suite à un accident
Afin de pouvoir être indemnisé après un accident de la route, il faut
avoir au préalable souscrit une assurance permettant l’indemnisation d’éventuels dommages matériels. Si l’accidenté n’est pas couvert, il ne pourra pas être dédommagé. Si le motard ou le scootériste dispose d’une assurance, il pourra éventuellement être indemnisé. Il faudra au préalable déterminer les responsabilités de chaque acteur de l’accident, évaluer les dommages de l’accident et calculer le montant de l’indemnisation.
Afin de déterminer les responsabilités de chacun lors d’un accident, il est d’abord nécessaire de
remplir un constat amiable. Si les différents acteurs de l’accident n’arrivent pas à se mettre d’accord sur l’établissement du contrat amiable, chacun peut faire une déclaration personnelle. Les forces de l’ordre peuvent également se déplacer sur les lieux de l’accident et remplir un constat d’accident.
Une fois le constat rempli, l’assureur du motard ou du scootériste est chargé d’
organiser une expertise du véhicule. L’expert détermine alors si la moto ou le scooter est encore en état de rouler ou si le véhicule est irréparable. Si le conducteur le souhaite, il peut aussi faire appel à l’expert de son choix. Celui-ci fait ensuite un rapport qui est envoyé à l’assureur et à l’assuré.
C’est suite à ce rapport que l’assureur déterminera le
montant de l’indemnisation pour les dommages matériels causés.
Indemnisation des dommages corporels suite à un accident
En cas d’accident de la route en moto ou en scooter, un blessé est indemnisé quoiqu’il arrive. En effet, la loi indique que
toute victime d’un accident de la route dispose d’un droit à l’indemnisation. Par conséquent, lors d’un accident impliquant un deux-roues, les victimes sont automatiquement indemnisées.
Pour recevoir une indemnisation, les victimes doivent
remplir un constat amiable, dans la mesure du possible, avec les différents acteurs de l’accident. L’assureur du conducteur ayant causé l’accident adressera ensuite un
courrier aux victimes pour les tenir informées de leur droit à l’indemnisation. Un questionnaire sera également joint à ce courrier, dans lequel l’assureur demandera notamment aux victimes de décrire les dommages corporels causés. Celles-ci devront y répondre dans un délai de 6 semaines, sans quoi l’indemnisation sera suspendue.